ENGRAIS VERTS

ESPÈCES PURES

VESCE COMMUNE

De la famille des fabacées, la vesce commune est une annuelle qui est détruite par l’hiver. Pour sa facilité d’utilisation, c’est celle qu’on retrouve désormais dans les mélanges Vitali-T. La vesce velue, quant à elle, est une bisannuelle qui peut parfois survivre à l’hiver, lorsqu’elle est implantée tôt. Comme plante de saison, elle peut également avoir une reprise si elle est fauchée.


Préférant les sols sablonneux, la vesce commune peut tolérer la sécheresse une fois bien implantée. Semée en mélange avec une graminée ou une crucifère, et combinée à une application de lisier, sa croissance pourrait se voir limiter par les autres espèces. Alors que sa biomasse aérienne peut tromper l’oeil, les racines de la vesce se développent rapidement et méritent d’être déterrées pour en apprécier leurs potentiels. Il s’agit assurément d’un de mes coups de coeur de l’été!


FÈVEROLE

Le pois, au même titre que le trèfle, est une légumineuseayant la capacité de fixer l’azote atmosphérique pourl’assimiler et le fournir à la culture suivante.


Il assimile également l’azote résiduel du sol et du fumier etsa capacité à le prélever est de 80 % supérieure aux nonlégumineuses.Sa croissance rapide, se comparant à celledes céréales en fait un atout intéressant lorsque la périodede croissance est limitée en plus de diminuer l’érosion. Sesracines étant plutôt superficielles, le pois est vulnérable à lasécheresse et mieux adapté aux conditions froides. 


Sa croissance se continuera ainsi, tard en saison pour fournirune biomasse intéressante et protéger le sol de l’érosion surune plus longue période. Le pois préfère les sols loameux etargileux. ll est aussi primordial de le semer en associationcar ses tiges grimpantes nécessitent un soutien.

De la famille des fabacées, la fèverole est une culture de saison froide. Sa croissance rapide en début de saison en fait une excellente compagne des céréales. Lors des premières semaines, le poids de ses racines est supérieur à celui de sa masse aérienne.


Il est également impressionnant de voir à quel point son système racinaire est structurant pour le sol. Également bien pourvue en nodules, elle est reconnue comme championne de la fixation d’azote. Le coût et la grosseur de la semence sont les deux principales contraintes à son utilisation comme culture de

couverture.


POIS AUTRICHIEN ET FOURRAGER

L’avoine est une plante à croissance rapide qui assureraun certain contrôle des mauvaises herbes et de l’érosion.

Comparativement aux autres céréales, elle tolère un pH plusacide et de l’humidité durant la saison de croissance. Une fois bien établie, elle produira une biomasse importante et contribuera à augmenter la matière organique du sol.

Assurant une bonne gestion des éléments nutritifs lors de la fertilisation avec du fumier, elle récupère égalementles éléments nutritifs en surplus. Détruite par l’hiver, elle relâchera ces éléments durant sa décomposition.

Les pois sont parmi les plantes de couverture les plus utilisées. Leur capacité à fixer l’azote et leur  roissance rapide qui se prolongent tard en saison en sont les principales raisons. Afin de démystifier le pois fourrager (la variété 4010 étant une des plus connues) et le pois autrichien, les deux ont été mis à l’essai cet automne. Le pois fourrager est annuel et sa biomasse aérienne croît rapidement. Durant les 5-6 premières semaines, il a visuellement un avantage sur le pois autrichien, qui est bisannuel, et dont la croissance est plus lente au départ. Néanmoins, ce dernier tolère des températures beaucoup plus froides et en tire avantage en fin de saison. La partie aérienne du pois autrichien est imposante et rampe au sol, alors que son système racinaire continue de se développer à vitesse grand V malgré le froid. Un mélange des deux

variétés demeure un excellent choix. Lors d’un semis tardif, le pois autrichien gagnera la partie.


TRÈFLE INCARNAT

Le trèfle incarnat est une plante bisannuelle, mais qui agit plus fréquemment comme une annuelle dans nos conditions. Sa destruction sera rarement nécessaire le printemps suivant. Il sera préféré aux trèfles vivaces pour les semis d’automne, car son établissement est plus rapide.


Bien que ce ne soit pas l’idéal, le trèfle incarnat tolère mieux le semis à la volée que les autres variétés. Son port plutôt rampant n’en fait pas un champion de la biomasse aérienne. Son apport en azote est estimé approximativement à 50 unités et n’en est pas pour autant compromis. Son système racinaire étant beaucoup plus fin que les autres légumineuses, il les complémente bien.


TRÈFLE ROUGE

Comme son nom l’indique, le seigle d’automne peut être semé tard en saison et survivra à l’hiver pour recommencer sa croissance au printemps, laissant ainsi le sol couvert pour une plus longue période et le protégeant de l’érosion. 


Son système racinaire dense aura pour effet de stabiliser la structure du sol et réduire la compaction. Il aura aussicomme effet de capter les éléments nutritifs perdus par la culture principale ou ceux des engrais organiques durant l’automne pour les redonner à la culture suivante. Plus il sera détruit tard, plus la tige aura le temps de lignifier pour ainsi contribuer à augmenter la matière organique du sol. Attention au semis de maïs printanier après la destruction du seigle, car ce dernier semble avoir un effet allélopathique qui pourrait affecter la germination du maïs.

Le trèfle rouge est une espèce vivace principalement utilisée en culture intercalaire due à sa vitesse d’établissement qui est plutôt lente. Utilisé sur une longue période, il possède le meilleur potentiel de retour en azote. Sa racine pivotante se complémente bien au trèfle huïa, qui lui tolère mieux la sécheresse.


Excellent choix dans les céréales, la récolte qui se fait plus tôt lui laissera une longue saison de croissance à l’automne. En semis intercalaire du maïs, il sera plus avantageux dans un champ d’ensilage plutôt que pour le grain. Ceci s’explique par la croissance du trèfle, qui bénéficiera plus rapidement de la lumière à la récolte de la culture. Avec l’arrivée des températures froides, le trèfle rouge cesse rapidement de croître.


TRÈFLE HUÏA

Comme son nom l’indique, le seigle d’automne peut être semé tard en saison et survivra à l’hiver pour recommencer sa croissance au printemps, laissant ainsi le sol couvert pour une plus longue période et le protégeant de l’érosion. 


Son système racinaire dense aura pour effet de stabiliser la structure du sol et réduire la compaction. Il aura aussicomme effet de capter les éléments nutritifs perdus par la culture principale ou ceux des engrais organiques durant l’automne pour les redonner à la culture suivante. Plus il sera détruit tard, plus la tige aura le temps de lignifier pour ainsi contribuer à augmenter la matière organique du sol. Attention au semis de maïs printanier après la destruction du seigle, car ce dernier semble avoir un effet allélopathique qui pourrait affecter la germination du maïs.

Le trèfle huïa mériterait davantage d’attention. Ce petit trèfle est plus facile à implanter que certains de ses congénères grâce à sa grosseur de semence. Il est intéressant à utiliser en intercalaire, puisque sa courte taille diminue les chances de le voir atteindre la même hauteur qu’une céréale. Le trèfle huïa possède un système racinaire de surface à stolons qui structure bien le sol. De plus, il tolère plutôt bien les périodes de sécheresse. Son inflorescence est blanche et attirante pour de nombreux insectes pollinisateurs.


AVOINE

Bien que toutes les céréales de printemps puissent être utilisées, l’avoine a l’avantage de tolérer un pH plus acide et un sol plus humide. Son établissement rapide permet un certain contrôle des mauvaises herbes et de l’érosion.


Ayant un port dressé qui ne couvre pas une large surface, il est recommandé d’augmenter le semis si la saison de croissance est courte. Plus elle gagne en maturité dans la saison, plus sa teneur en carbone

augmente, ce qui aura pour effet de contribuer à augmenter la matière organique stable.

SEIGLE D'AUTOMNE

Le sarrasin est une plante qui s’adapte à tous les types de sol et climat. Il est par contre recommandé d’éviter les solstrop secs, humides ou compacts. 


Étant très sensible au gel, il est préférable de le semer minimum 4 semaines avant les premiers risques de gelprévus. Générant un important réseau de racine, il favorisela formation d’agrégats. Ayant une croissance rapide, il couvre le sol rapidement, ce qui a pour effet d’étouffer les mauvaises herbes annuelles ainsi que réprimer et ombrager les vivaces. La floraison se produit 4 à 6 semaines après le semis et peut s’étaler sur 10 semaines.


Afin d’éviter la montée en graines, il est préférable de le détruire 7 à 10 jours après la floraison. Le sarrasin afinalement une capacité à absorber beaucoup de phosphore qui n’est pas assimilable par les autres plantes et ainsi le relâcher pour la culture suivante lors de sa décomposition. Il laisse très peu de résidus au sol.

Le seigle d’automne est reconnu pour sa rusticité et peut être semé très tard en saison. Dès qu’il atteint 1 à 2 feuilles, il risque de survivre à l’hiver et alors, continuer sa croissance au printemps. Donc, il y aura un couvert vivant au sol sur une plus longue période. Plante versatile, le seigle peut être détruit au printemps, récolté pour le fourrage, récolté en grain et

paille ou roulé pour effectuer un paillis lors de semis de soya sur sol couvert. Son impressionnant système racinaire dense et en profondeur permet le recyclage des éléments nutritifs.


Attention au semis de maïs printanier à la suite de l’enfouissement d’un couvert végétal de seigle. L’effet allélopathique de ce dernier aura un impact négatif sur la germination. Il est ainsi préférable d’attendre 10 à 15 jours avant de semer le maïs ou détruire le couvert après le semis.


RAYGRASS ANNUEL

Le raygrass possède un système racinaire très dense et fibreux reconnu pour ses effets bénéfiques sur la structure du sol. L’avantage de son système racinaire dense peut également devenir un inconvénient lors de la préparation du lit de semence au printemps. Le raygrass est une graminée qui aime l’azote et nécessite d’être fertilisé pour obtenir son plein potentiel. Il limitera ainsi les pertes par lessivage et fera compétition aux mauvaises herbes qui aiment également l’azote. Le raygrass préfère les sols de texture fine à moyenne et nécessite de l’humidité pour une bonne implantation. Bien que le raygrass soit annuel, une fois bien implanté, il peut arriver qu’il survive à l’hiver. Une attention devra donc être portée au printemps.


En semis intercalaire dans le maïs, le raygrass tolère l’ombre et la compétition. Sa croissance est faible durant l’été et explose, après la récolte d’ensilage. Sa plus grande force est d’améliorer la capacité de portance du sol pour le passage de la machinerie l’automne lorsque les conditions de récolte ne sont pas toujours optimales.


MILLET PERLÉ

Depuis près d’une quinzaine d’années, le millet perlé a fait l’objet d’études pour diminuer les populations de nématodes en rotation avec les pommes de terre ou les fraises, par exemple. 


Diminuant considérablement l’incidence de la verticilliose de la pomme de terre, le millet perlé est l’une des rares plantes sur laquelle le nématode se reproduit très peu. Dans une étude menée pendant six ans au début des années 2000, les chercheurs ont noté que plusieurs espèces, dontle seigle, ont maintenu et même multiplié les populations denématodes du sol dans plusieurs régions.


N’ayant pas un départ très rapide, le millet n’est pas compétitif face aux mauvaises herbes. Préférant les sols chauds et bien drainés, il est aussi très sensible au gel. Semez de 10 à 15 kg/ha à une profondeur de 1 à 2 cm.

Depuis près d’une quinzaine d’années, le millet perlé a fait l’objet d’études pour réduire les populations de nématodes, en rotation avec les pommes de terre ou les fraises, par exemple.


Diminuant considérablement l’incidence de la verticilliose de la pomme de terre, le millet perlé est l’une des rares plantes sur laquelle le nématode se reproduit très peu. Dans une étude menée pendant six ans, au début des années 2000, les chercheurs ont noté que plusieurs espèces, dont le seigle, ont maintenu et même multiplié les populations de nématodes au champ.


N’ayant pas un départ très rapide, le millet n’est pas compétitif face aux mauvaises herbes. Préférant les sols chauds et bien drainés, il est également très sensible au gel. Utilisé comme plante saisonnière, il a un grand potentiel quant à sa biomasse aérienne. Son système racinaire est également très développé et se répand sur tout le profil de sol.


MOUTARDE BLANCHE OU JAUNE

Plante qui croît en saison froide, la moutarde blanche peut atteindre 60 cm de hauteur à maturité. Elle résiste bien aux premières gelées malgré qu’elle ne survit pas à l’hiver. La moutarde est une option peu coûteuse, mais nécessite une fertilisation adéquate pour bien se développer. Celle-ci a une grande facilité de captation d’azote, elle valorise bien les applications de fumier d’automne. Sa floraison se produit 50 à 60 jours après le semis. Afin de veiller à ce qu’elle ne devienne pas problématique, il faut s’assurer de détruire la moutarde avant la montée en graines.


RADIS DÉCOMPACTEUR

Ayant les mêmes caractéristiques agronomiques que la moutarde jaune, la moutarde brune est utilisée à titre de biofumigant. Riche en glucosinolates, lors de la décomposition, ce composé se transforme enisothiocyanates qui eux, sont volatiles et toxiques pourcertains organismes du sol. Afin de bien réussir ceprocessus, il faut tout de même respecter certaines règles. Incorporez lorsque la plante est en pleine floraison; la teneur en glucosinolates diminue beaucoup lors dela montée en graine. Évitez les journées chaudes etensoleillées; favorisez le matin ou le soir. L’effet fumigant diminue si l’incorporation se fait lorsque la température est inférieure à 10˚C. Un fin broyage lors de la destructionet une incorporation dans les 15 premiers centimètres immédiatement après le broyage, sont nécessaires. Pour les producteurs maraîchers, l’irrigation peut êtrenécessaire en condition de sol sec. Finalement, afin d’exprimer son plein potentiel, l’incorporation doit se faire lorsqu’il y a présence des ravageurs.

La principale variété de radis utilisée en culture de couverture est celui dit « décompacteur » ou « tillage radish ». Variété issue du radis fourrager, il a été sélectionné pour son système racinaire imposant. Bien que son nom laisse croire qu’il décompacte le sol, le radis a plutôt pour effet d’aérer le sol. Dans un champ compacté, tel que celui des 2 premières photos ci-bas, le radis limitera sa croissance en profondeur pour sortir son imposante racine hors terre. S’il y a présence de compaction, il faut d’abord réaliser les travaux avec la machinerie appropriée. Son utilisation est idéale en combinaison avec un sous-solage. Laissé au sol pour l’hiver, le radis aura disparu le printemps venu pour laisser place à des trous améliorant l’infiltration de l’eau de surface. Certaines études réalisées dans les dernières années démontrent un effet répressif du radis sur les nématodes affectant les cultures maraîchères.

MOUTARDE BRUNE OU ORIENTALE

Ayant les mêmes caractéristiques agronomiques que la moutarde blanche, la moutarde brune est utilisée à titre de biofumigant. Riche en glucosinolates, lors de la décomposition, ce composé se transforme en

isothiocyanates, qui eux, sont volatiles et toxiques pour certains organismes du sol.


Afin de bien réussir ce processus, il faut tout de même respecter certaines règles. Incorporez lorsque la plante est en pleine floraison, car la teneur en glucosinolates diminue beaucoup lors de la montée en graine. Évitez les journées chaudes et ensoleillées et favorisez le matin ou le soir. L’effet fumigant diminue si l’incorporation se fait lorsque la température est inférieure à 100C. Un broyage fin lors de la destruction et une incorporation dans les 15 premiers centimètres immédiatement après le broyage sont nécessaires. Pour les producteurs maraîchers, l’irrigation peut être nécessaire en condition de sol sec. Finalement, afin d’exprimer son plein potentiel, l’incorporation doit se faire lorsqu’il y a présence de ravageurs.


TOURNESOL

La fèverole est une légumineuse de la famille des Fabacées qui excelle quant à son contenu en azote.


Son système racinaire pivotant bien pourvu en nodules fait d’elle une championne de la fixation d’azote. Les deux contraintes à son utilisation sont le coût de lasemence ainsi que sa grosseur, qui nécessite une attention particulière au semis.


Laissée au champ à l’automne, sa tige creuse et noircit; au printemps, elle attire les rayons de soleil et agit commeune paille pour favoriser l’infiltration d’eau.

Le tournesol possède une racine à pivot ainsi qu’un système racinaire abondant dans les premiers 30 centimètres de sol. En condition favorable et lors d’implantation pour une saison complète, sa racine pivotante a la capacité de descendre à une bonne profondeur. Très exigeant par rapport à la structure du sol, le tournesol est plus sensible à la qualité et à la profondeur du sol qu’à son besoin en fertilisation. Une carence en phosphore ou en potassium peut cependant limiter sa croissance. Préférant la chaleur, son développement sera diminué lors d’un automne froid. Le tournesol est également très fragile aux premières gelées. Sensible à la sclérotinia, mieux vaut détruire la plante une fois le stade de floraison atteint, particulièrement si la maladie a déjà été détectée précédemment dans le champ. En semis d’automne, c’est très rarement un enjeu de ce côté puisque la plante n’atteindra pas le stade critique. Au même titre que le sarrasin, le tournesol absorbe une forme de phosphore non assimilable par les autres plantes pour le relâcher lors de sa décomposition.

 


PHACÉLIE

La phacélie est une plante très populaire en Europe, mais encore sous-utilisée en sol québécois, principalement dû à son prix et son utilisation parfois inadéquate. Il est nécessaire de porter attention à son semis. Étant une semence photosensible, elle ne germera pas si exposée à la lumière. Puisque sa germination est capricieuse et qu’il faut respecter une faible profondeur de semis, semer à la volée n’est pas recommandé. Il est également fortement suggéré de passer le rouleau avant ou après le semis pour raffermir le lit de semence. Ayant un départ plus lent durant les trois premières semaines, il faut éviter de la semer trop dense et en compétition avec d’autres espèces s’établissant rapidement. Toutefois, lorsqu’elle est établie, son feuillage abondant est compétitif et réprime les mauvaises herbes. Muni d’une racine à pivot, son système racinaire secondaire est très fin et développé dans les premiers centimètres de sol favorisant ainsi une bonne structure. Selon des tests réalisés cet automne, la phacélie se distingue par sa teneur la plus élevée en azote, à la suite d’une application de lisier. Possédant également la capacité  ’absorber le potassium du sol pour le restituer à la culture l’année suivante, la phacélie est une excellente candidate pour le recyclage des éléments nutritifs. Elle est également considérée comme une plante nématicide et utile pour le contrôle des pucerons en attirant ses prédateurs. Excellente plante mellifère, sa floraison commence environ 8 semaines après le semis.


SARRASIN

La fèverole est une légumineuse de la famille des Fabacées qui excelle quant à son contenu en azote.


Son système racinaire pivotant bien pourvu en nodules fait d’elle une championne de la fixation d’azote. Les deux contraintes à son utilisation sont le coût de lasemence ainsi que sa grosseur, qui nécessite une attention particulière au semis.


Laissée au champ à l’automne, sa tige creuse et noircit; au printemps, elle attire les rayons de soleil et agit commeune paille pour favoriser l’infiltration d’eau.

Le sarrasin est une plante qui s’adapte à tous les types de sols et climats. Il est cependant recommandé d’éviter les sols très secs, humides ou compacts. Étant très sensible au gel, il est préférable de lui laisser 4 semaines de croissance avant les premières gelées. Générant un important réseau de racines, il favorise la formation d’agrégats. Le sarrasin a une croissance rapide, donc il couvre le sol rapidement, ce qui a pour effet d’étouffer les mauvaises herbes annuelles ainsi que de réprimer et d’ombrager les vivaces. La floraison peut commencer de 3 à 5 semaines après le semis et s’étale sur 10 semaines. Afin d’éviter qu’il produise des graines viables, il est préférable de le détruire 7 à 10 jours après la floraison. Le sarrasin a finalement une capacité intéressante d’absorber beaucoup de phosphore non assimilable par les autres plantes pour le relâcher par la suite. Il laisse très peu de résidus au sol.


MÉLANGES VITALI-T

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